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Biocoop, partenaire du documentaire « Douce France »

Biocoop, partenaire du documentaire « Douce France »

Le 06/03/2020

Le documentaire « Douce France » revient sur l’affaire EuropaCity, un projet avorté de complexe commercial construit sur des terres agricoles en Île-de-France. Focus sur ce film dont Biocoop accompagne la campagne de financement participatif et les ambitions citoyennes.

 

Le documentaire « Douce France » revient sur l’affaire EuropaCity, un projet avorté de complexe commercial construit sur des terres agricoles en Île-de-France. Focus sur ce film dont Biocoop accompagne la campagne de financement participatif et les ambitions citoyennes.
C’est un documentaire qui assume pleinement sa portée politique. En attente de post-production, « Douce France » de Geoffrey Couannon aborde la thématique de l’artificialisation des terres agricoles grâce aux investigations d’une poignée d’adolescents.

Douce_France_Film_Bandeau_annonce

Genèse d’une mobilisation citoyenne

En 2010, en Seine-Saint-Denis, naît un projet de complexe commercial dont les ambitions flirtent avec la folie des grandeurs : EuropaCity, soit 230 000 m2 bouturés, çà et là, de commerces, d’un parc d’attractions, d’une piste de ski ou, encore, d’hôtels de luxe. Pour l’implanter, les promoteurs jettent rapidement leur dévolu sur quelque 80 hectares de terres fertiles dans le Triangle de Gonesse, en Île-de-France. Une décision qui inquiète alors les habitants alentours, mettant en doute la pertinence écologique de cet aménagement. Si la controverse a depuis tué dans l’œuf EuropaCity, un nouveau projet de gare est d’ores et déjà à l’étude.
Comment des hommes et des femmes, parfois modestes, ont-ils finalement eu voix au chapitre, alors qu’ils avaient été écartés des débats ? Comment ont-ils remis les enjeux de la transition écologique au cœur de ce projet immobilier d’envergure ? « Douce France » suit le parcours de lycéens en plein éveil politique : des jeunes de banlieue parisienne qui interrogent les élus locaux, les promoteurs à l’origine d’EuropaCity, mais aussi les militants, les paysans du Triangle de Gonesse. Au fil de ces rencontres, ils interrogent autant nos modes de production et de consommation que notre capacité actuelle d’engagement. On assiste ainsi à l’éveil d’une conscience collective chez la jeunesse incarnant, mieux que tout autre, l’avenir.

Douce_France_Film_photo_N°1

Agir pour prévenir l’avenir

EuropaCity, l’arbre qui cache la forêt

EuropaCity n’est pas un cas isolé, les chiffres sont accablants d’urgence. En France, chaque année, plus de quatre millions de m2 de zones commerciales sont construites. Toutes les heures, l’équivalent de dix terrains de football de terres agricoles disparaissent sous le béton. En Île-de-France, ce sont 1 400 hectares de terres agricoles qui subissent le même sort, deux m2 d’espace naturel chaque seconde.

Un financement participatifpour faire bouger les lignes

Pour réunir les derniers fonds nécessaires à la bonne fin du film, l’équipe de « Douce France » a lancé une campagne de financement participatif. Le but est de financer le montage en cours du documentaire, son mixage et son étalonnage, des phases techniques essentielles pour une sortie nationale sur les écrans. Cette opération de crowdfundingpermettra aussi d’en diffuser les messages auprès du plus grand nombreet d’accompagner les séances de ciné-débats pour sensibiliser aux thématiques sociétales du film.
Biocoop, partenaire engagé de « Douce France », accompagne les ambitions citoyennes du film. « Ce documentaire veut faire bouger les lignes bien au-delà des milieux des convaincus de la première heure, explique le cinéaste qui en appelle au civisme de chacun pour organiser des tables rondes grâce à un kit dédié bientôt disponible. Essayez de faire bouger les lignes, interpellez celles et ceux qui ne partagent pas forcément les valeurs de l’écologie

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Le bon CARMA de Biocoop

Que va-t-on manger demain si les terres agricoles continuent de disparaître, menacées par le béton ? La demande pour une alimentation locale et bio n’a jamais été aussi grande et les jeunes agriculteurs ne trouvent plus de terres où installer leurs exploitations. Sans compter que le bétonnage des sols accélère les effets néfastes du changement climatique, détruit la diversité des paysages, de la faune et de la flore. Préserver les terres agricoles et y développer la bio, c’est donc répondre aux besoins vitaux des consommateurs, créer des emplois pérennes et des cadres de vie agréables.

Le projet CARMA (Coopération pour une ambition agricole, rurale et métropolitaine d’avenir) a été lancé pour contrer la bétonisation des terres agricoles et se poser en alternative de projets tels qu’Europacity. C’est un projet de transition écologique, sociale et économique qui s’étend sur les 670 hectares de terres agricoles du Triangle de Gonesse et rayonne au-delà vers la plaine de France. L’ambition de CARMA est de maintenir l’agriculture sur les terres du Triangle de Gonesse et de progressivement recréer une ceinture alimentaire autour de Paris.

« Sauver des terres fertiles de l'artificialisation est une évidence pour Biocoop. L’Île-de-France est une zone en cruel déficit de production bio. Alors que l'objectif de conversion de terres à la bio que s'est fixé le gouvernement est loin d'être atteint, le projet Europacity aux portes de Paris, peu après la Cop21 sur le climat qui s'y est tenue, résonnait comme une provocation, explique Olivier Drot qui représente Biocoopadhérant au collectif CARMA. Les magasins Biocoop d'Ile de France sont prêts à proposer toute production bio de la zone ciblée par le projet CARMA. » 

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